Le pouvoir a-t-il une image ?

Autour de l'oeuvre de Kehinde Wiley

Cette saison, l’Université populaire consacre, trois conférences aux artistes contemporains invités au musée. Kehinde Wiley inaugurera ce nouveau format en dialogue avec Sarah Ligner et Claire Tancons le mercredi 27 septembre à 18h30 au théâtre Claude Lévi-Strauss.

Né en 1977 à Los Angeles, Kehinde Wiley est un peintre américain installé à New York. Il étudie à l‘Institut d’Art de San Francisco puis à Yale. Né de mère afro-américaine et de père nigérien, l’artiste cherche à donner à l’homme noir, et plus largement aux communautés marginalisées, une place centrale dans son œuvre. Wiley débute en s’inspirant d’inconnus qu’il interpelle dans les rues de New York avant de parcourir le monde à la recherche de modèles et d’être appelé par des personnalités. Il étend alors ses recherches d’abord axées sur la représentation masculine, à celle féminine et à d’autres communautés minoritaires comme les transgenres. L’Afrique est également une source d’inspiration majeure et il ouvre en 2019 un grand atelier et une résidence d’artistes au Sénégal. En 2019, son exposition « Tahiti » à la galerie Templon est un hommage aux transgenres de tribus tahitiennes. Il a exposé dans de nombreuses institutions, au musée Brooklyn, au Musée d’art de Santa Barbara ou encore au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et à la Biennale de Venise.