Le plateau devient le lieu d’une expérience collective où les danseuses recomposent un paysage en perpétuelle métamorphose, un flux qui « jamais ne commence et jamais ne s’arrête ». Soutenues par le martèlement des percussions, elles forment un ensemble riche de ses différences, porté par le souffle d’un feu tout à la fois ravageur et purificateur.

Une composition effrénée et envoûtante où la performance débarrassée de toute afféterie esthétique revient à l’essence même du geste comme en communion organique avec la terre.