Une sélection d'objets, repérables avec le logo ci-contre, a été étudiée sous l’angle de leur histoire, depuis le lieu de leur création jusqu’à leur arrivée au musée. Les informations disponibles à ce jour sont présentées ici. Cette page rend compte des cartels installés sur le plateau de collections.
Cette paire de fibules a été collectée par Thérèse Rivière au cours de la mission qu’elle a effectuée entre 1935 et 1936 dans les Aurès, région montagneuse de l’est algérien. Ethnologue et première responsable du département « Afrique blanche et Moyen-Orient » du musée d’ethnographie du Trocadéro (auquel succédera peu après le musée de l’Homme), Thérèse Rivière appartient à la première génération d’ethnologues français professionnels.
Cette parure de tempes, réalisée par les bijoutiers juifs, était destinée aux mariées de Moknine. Elle a été acquise en 1964 par Dominique Champault. Cette ethnologue, qui a dirigé le département d’Afrique du Nord et du Proche-Orient du musée de l’Homme de 1959 à 1991, s’est consacrée pendant de nombreuses années à l’étude du monde arabe et de son patrimoine ethnographique.
Ce miroir a été collecté en 1931 en Iran, au cours de l’expédition automobile organisée par André Citroën en Asie et qui reliait Beyrouth à Pékin. Celle-ci s’inscrit dans le développement des croisières automobiles, initiées au début du 20e siècle. C’est la troisième qui est organisée par Citroën afin de vanter les prouesses techniques de ses autochenilles.
Connue en Europe depuis l’antiquité, la peinture sous verre (ou fixé sous verre), aurait été introduite en Iran à l’époque safavide (1501-1736). Dès les années 1800, tout comme la peinture iranienne, la peinture sous verre s’oriente vers le genre du portrait. Le miroir a été restauré en 2020-2021 par Louis Lecoubet, étudiant à l’Institut national du patrimoine, dans le cadre de son mémoire de master de restaurateur du patrimoine (en savoir plus).
En 1930, l’officier méhariste Albert de Boucheman (1906-1941) entame, sur les conseils de Robert de Montagne, directeur de l’Institut français de Damas, l’étude des différentes étapes du processus de la sédentarisation des nomades en Syrie. Il vivra trois ans au milieu des Bédouins de la grande tribu des Sba’a et collectera, pour le compte du musée d’ethnographie du Trocadéro, une collection de matériel de la vie bédouine dont ce palanquin fait partie.
