Les espaces consacrés à l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient sont situés à la jonction de l’Asie et de l’Afrique.Une place de choix est réservée à l’art textile. Plusieurs vitrines présentent des costumes traditionnels féminins et masculins régulièrement renouvelés. Robes, manteaux, gilets, coiffes, somptueusement brodés, révèlent au visiteur la richesse et l’étonnante variété des vêtements orientaux.
Au début du parcours, une petite vitrine est consacrée au voile de visage, cet élément du costume féminin à l’histoire millénaire dont certains constituent de véritables parures. Non loin de là, un imposant palanquin de dromadaire, sur lequel voyageaient les femmes bédouines, emporte les visiteurs au cœur des steppes de Syrie.
D’autres vitrines présentent de riches ensembles de talismans, d’amulettes et d’ex-voto, témoins de la survivance, dans ces régions, d’anciennes croyances héritées de l’Antiquité. D’autres encore dévoilent les riches collections de céramiques et d’armes du musée ou servent d’écrin à de somptueux bijoux en or et en argent nés du génie créatif des artisans-bijoutiers.
Au milieu du parcours, une vitrine consacrée aux rites magiques et agraires renferme un ensemble exceptionnel de poupées de représailles du Maroc ainsi qu’un étonnant mannequin d’Achoura en bourre de palmier collecté en Algérie en 1954.
Le long de la façade nord, des espaces clos invitent le public à découvrir certains aspects des arts moyen-orientaux et nord-africains. Le premier est consacré à l’art du théâtre d’ombres en Syrie et en Turquie. Les trois derniers espaces évoquent successivement l’art du tapis rural au Maroc, l’islam et le judaïsme en Afrique du Nord et enfin les arts citadins.
Une dernière vitrine, ouverte sur le monde subsaharien, offre un regard sur l’art des Touaregs.
Pour faire que ces objets vivent et afin de créer une réelle ambiance intimiste et poétique, des tableaux orientalistes, issus des collections du musée, ont été intégrés tout au long du parcours.
