Réalisateurs : Michèle Fiéloux et Jacques Lombard
Production : IRD
Durée : 44 mn
Date : 1991
Pays : Madagascar

Les communautés de possédés sont des lieux de parole, d’entraide, de convivialité qui foisonnent aujourd’hui à Madagascar dans des villes en pleine expansion. Ces communautés sont révélatrices des difficultés de la vie quotidienne rencontrées par les nouveaux citadins. Clairette, responsable d’une de ces communautés, raconte comment elle est devenue une tromba possédée par un prince, Raleva, originaire d’un royaume du nord-ouest de Madagascar.

Réalisateurs : Michèle Fiéloux et Jacques Lombard
Production : IRD
Durée : 30 mn
Date : 2007
Pays : Madagascar

Ce documentaire présente une séance de possession à Madagascar. Il a été tourné en 1996. En conflit avec son père qui ne cesse de lui réclamer de l’argent afin de répondre à ses propres obligations, une jeune femme va tenter de communiquer avec lui au cours d’une séance de possession alors qu’elle est habitée successivement par deux esprits, un jeune marin mort noyé et une ancienne prostituée. De cette rencontre entre des êtres du monde invisible et un simple mortel va naître un dialogue entre un père et sa fille.

A PROPOS DES REALISATEURS

Michèle Fiéloux est anthropologue et réalisatrice (CNRS). Ses thèmes de recherche sont l’anthropologie sociale, les études comparatives sur les pratiques religieuses, cultes de possession et cultes des ancêtres et l’anthropologie visuelle. Elle a effectué un long travail auprès de la société Lobi au Burkina Faso, des Toucouleur de la moyenne vallée du Sénégal et des Masikoro-Sakalava à Madagascar. Elle a co-réalisé avec Jacques Lombard une trilogie sur la société Lobi du Burkina Faso « Les mémoires de Binduté Da », « Le voyage de Sib » et « À visage découvert ».

Jacques Lombard est anthropologue et réalisateur (IRD), spécialisé dans l’étude de Madagascar et du pays Lobi au Burkina Faso. Ses travaux les plus récents portent sur la place de l’image dans la recherche en sciences sociales, la construction des faits et l’écriture de l’anthropologie, notamment à travers l’étude comparative des phénomènes religieux et sur l’approche des notions d’imaginaire partagé et de « sujet social ».