Table ronde organisée en collaboration avec la Société des Amis du musée.
Le paradoxe du cinéma en Afrique réside dans le constat établi que les lieux de projections se sont considérablement dégradés puis raréfiés tandis que la réalisation, la production et les moyens de circulation dématérialisés des films croissaient, notamment dans les zones urbaines. Au-delà de l’impact révolutionnaire d’internet et du téléchargement illégal sur la circulation des images, les festivals et les initiatives de préservation du patrimoine cinématographique émergent et surtout, se stabilisent et se pérennisent un peu partout en Afrique maghrébine et subsaharienne.
Quels sont les rapports qu’entretiennent les publics africains avec le cinéma ? Quels sont les lieux et dans quelles conditions, films et spectateurs se rencontrent-ils ? Quel est le statut du cinéma en Afrique ?
Avec Claude Forest, professeur des universités, maître de conférence en économie du cinéma à l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Jean-Marc Lalo, architecte de la cinémathèque de Tanger, du Ciné Guimbi à Bobodioulasso, Burkina Faso, Farah Clémentine Dramani- Issifou, cofondatrice d’Africadoc Bénin et Elodie Saget, chargée du fonds audiovisuel et sonore au musée du quai Branly-Jacques Chirac.
- Claude Forest, Regarder des films en Afriques, Presses universitaires du Septentrion, Villeneuve-d’Ascq, 2017
- Claude Forest, Au cinéma en Afrique, photographies Cécile Burban, Sophie Garcia, Meyer, éditions Espaces et signes, 2017
- Lieu : Salon de lecture Jacques Kerchache
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Dates :
Le jeudi 17 mai 2018 de 19:00 à 20:30 -
Accessibilité :
- Handicap auditif bim (T)
- Handicap moteur
- Public : Tous publics
- Categorie : Actualité de l'édition et de la recherche
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Gratuit (dans la limite des places disponibles)