A la suite du Lièvre blanc d’Inaba et des Navajos qu’il avait créée en 2016 à l’occasion des dix ans du musée du quai Branly, le metteur en scène japonais MIYAGI Satoshi revient pour une nouvelle création conçue spécialement pour le théâtre du musée à partir de l’épopée sumérienne de Gilgamesh.
[COMPLET] GILGAMESH
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La pièce, construite en deux parties pour évoquer le nécessaire équilibre que doit rechercher l’humanité, s’attache particulièrement à deux épisodes de la plus ancienne épopée qui nous soit parvenue : le saccage de la forêt et le voyage vers l’immortalité.
Doté d’une énergie hors du commun à laquelle il ne trouve pas d’exutoire, le roi Gilgamesh ne trouve aucun conseil pour canaliser son impétuosité. En désespoir de cause, le peuple supplie la Déesse de lui venir en aide. Celle-ci crée alors Enkidu, un être dont la force physique est identique à celle de Gilgamesh. Délivré du violent sentiment de solitude qui le tourmentait jusqu’alors, il noue avec Enkidu une amitié indéfectible et, enfin libéré de son orgueil, devient un souverain exemplaire.
Gilgamesh souhaite faire de son royaume, la cité-état d’Uruk une capitale d’une prospérité et d’une magnificence incomparable. Songeant que ce projet va nécessiter d’énormes quantités de bois de construction, il prend en compagnie d’Enkidu la direction de la Forêt des Cèdres. Cette forêt est gardée par le géant Humbaba, chargé par les Dieux de protéger les arbres. Mais Gilgamesh est persuadé que maîtriser la nature représente la victoire ultime de l’être humain : il est maintenant parvenu au stade où, dans son orgueil, il cherche à se mesurer à la nature elle-même…
De ce récit datant du deuxième millénaire avant notre ère, Miyagi Satoshi fait une fable éminemment contemporaine qui met en scène l’exploitation démesurée que fait l’homme du monde qui l’entoure, du fait de son orgueil. Cette création est également l’occasion pour la troupe de rechercher la musicalité originelle de l’épopée orale, en développant le procédé des « répliques en contrepoint » mis au point pour Le lièvre blanc d’Inaba et des Navajos : il s’agit pour les comédiens, chanteurs et musiciens, de tisser une étoffe sonore aux motifs délicatement intriqués.
La pièce s’appuie par ailleurs sur la confrontation entre une scénographie géométrique qui évoque le monde créé par les humains, et la puissance organique et monstrueuse du géant Humbaba, représenté par une marionnette géante, manipulée par huit acteurs.
- Durée : 01:30
- Lieu : Théâtre Claude Lévi-Strauss
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Dates :
Le jeudi 24 mars 2022 de 20:00 à 21:30
Le vendredi 25 mars 2022 de 20:00 à 21:30
Le samedi 26 mars 2022 de 18:00 à 19:30
Le dimanche 27 mars 2022 de 14:30 à 16:00
Le dimanche 27 mars 2022 de 17:00 à 18:30 -
Accessibilité :
- Handicap moteur
- Public : Tous publics
- Categorie : Spectacles
- Dans le cadre de : Héros, héroïnes – le mois de l’épopée !